8 étapes pour réussir sa statégie digitale

8 étapes pour réussir sa stratégie digitale

Qu’est ce qu’une stratégie digitale ?

La transformation digitale consiste à repenser totalement sa stratégie internet pour s’adapter au digital. Il est indispensable qu’elle soit cohérente avec votre stratégie d’entreprise. Il s’agit d’une réflexion sur la forme comme le fond, un changement dans la manière d’appréhender votre communication marketing et les outils utilisés.

De nombreuses possibilités s’offrent à vous :

  • repenser le modèle de commercialisation de vos produits et services,
  • mettre en place une solution CRM (Gestion de la Relation Client) omnicanale,
  • travailler sur votre présence en ligne via les réseaux sociaux

1 – Faites une analyse de votre situation sur le marché

Avant même de construire votre stratégie digitale, commencez par un peu d’introspection sur votre entreprise et de réflexion quant à l’état du marché actuel. 

Définissez vos forces et vos faiblesses mais également les opportunités du marché et les menaces extérieures à prendre en compte.

Posez-vous les questions suivantes :

  • Comment se place votre entreprise en termes de ventes ?
  • Comment se situe-t-elle par rapport aux concurrents (parts de marché, positionnement…) ?
  • Quelle est votre image auprès du public ? Bonne, mauvaise, inexistante ? 
  • Est-ce que votre offre répond à un besoin du public ? Comble-t-elle ses attentes ?

Mieux vous cernerez la situation dans son ensemble, plus facilement vous pourrez établir une stratégie digitale pertinente et efficace.

La méthode d’analyse SWOT

Pour vous accompagner lors de cette étape cruciale qui consiste à analyser la situation du marché dans sa globalité, vous pouvez utiliser des méthodes d’analyse de type SWOT.

Il s’agit d’un acronyme anglais que l’on peut traduire par FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces. Cela vous permettra de définir clairement vos options stratégiques.

2 – Définir les objectifs de votre stratégie digitale

Votre stratégie digitale doit porter sur des objectifs et indicateurs SMART. 

Définition de la méthode SMART 

  • Spécifique

Un objectif spécifique doit être en lien direct avec le travail à réaliser : il doit être personnalisé. Cet objectif doit être exclusif à votre entreprise. Il doit être clair, précis et compréhensible par tous.

  • Mesurable

Un objectif mesurable doit être quantifié ou qualifié

  • Atteignable

Un objectif atteignable est un objectif représentant un défi à atteindre et suffisamment grand et ambitieux pour qu’il soit motivant. 

  • Réaliste

Un objectif réaliste est capable d’anticiper sur les obstacles que vous rencontrerez et évite l’abandon. 

  • Temporellement défini

Un objectif temporellement défini est clairement délimité dans le temps, à une date précise.

Ces indicateurs sont autant de variables permettant la réalisation de vos objectifs pour votre stratégie digitale.

Vos objectifs influencent directement vos plans d’actions à mettre en place.

Vous ne pouvez donc pas vous lancer dans l’aventure sans définir clairement vos attentes.

De nombreux objectifs sont envisageables, parmi lesquels :

  • Trafic : génération de trafic, aussi bien en ligne sur votre site web de e-commerce ou m-commerce que dans une stratégie drive-to-store pour générer du trafic en point de vente…
  • Lead : génération de leads (prospects), lead nurturing, conversion…
  • Visibilité : développement de sa notoriété par l’image de marque, de votre présence en ligne et amélioration de votre e-reputation ;
  • La fidélisation client,
  • L’expérience client.

Demandez-vous également ce que vous attendez de votre stratégie : concerne-t-elle un seul produit, un catalogue de produits ou même toute votre entreprise ?

3 – Analysez la stratégie digitale de vos concurrents

Vos concurrents ont les mêmes objectifs que vous. Il est donc intéressant et instructif de voir quelles méthodes ils emploient pour parvenir à construire leur stratégie digitale.

Cela peut vous permettre de repérer ce qui fonctionne ou pas, pour vous en inspirer, et plus encore pour vous différencier et faire mieux. 

Qui sont ces concurrents ?

Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ?

Comment communiquent-ils avec votre cible ?

Sur quels supports ? 

Les réponses à ces questions sont autant de pistes à suivre pour élaborer votre propre stratégie e-marketing.

4 – Définir la cible de votre stratégie digitale

Avant de définir une stratégie digitale il est important de créer un buyer persona

Pour vous aider, vous pouvez créer un profil type du consommateur que vous voulez cibler : 

  • Qui est-il ? Âge, lieu de résidence, emploi, loisirs, revenus…
  • Quels sont ses besoins ?
  • Quelles sont ses motivations ?
  • Comment utilise-t-il Internet ? Combien de fois par jour et à quels moments ? Plutôt sur mobile ou sur desktop ?
  • Quels réseaux sociaux utilise-t-il ? Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn…

Dressez précisément son profil. Vous saurez ainsi comment communiquez avec lui, sur n’importe quels supports et à quels moments.

5 – Définir son budget webmarketing

Mettre en place une stratégie digitale représente un coût pour les entreprises. Vous devez donc établir un budget, car celui-ci déterminera au moins en partie les moyens que vous utiliserez pour atteindre vos objectifs.

Le digital constitue une vraie mine d’or en termes de possibilités, chacune avec ses avantages et inconvénients, et surtout avec un prix distinct. 

Certains moyens représentent un investissement financier conséquent quand d’autres solutions demandent surtout de la patience et de la subtilité.

6 – Définir sa stratégie de communication digitale

Vous avez identifié vos forces, vos faiblesses, vos objectifs, la cible à atteindre, et votre budget pour y parvenir. Vous pouvez à présent réfléchir aux moyens de communication que vous allez utiliser pour fidéliser vos prospects.

Selon vos besoins, vous pourrez :

  • Investir dans le social media (réseaux sociaux) ; 
  • Mettre des vidéos en ligne sur Youtube ; 
  • Lancer une newsletter par emailing ; 
  • Développer un site web ou un blog qui servira de vitrine à votre marque ou de support pour le e-commerce ou m-commerce ;
  • Créer une application mobile… 

7 – Mettre en place en place une stratégie de création de contenu

Ce point rejoint directement le choix des différents canaux de communication digital utilisés. En effet, vous ne diffusez pas les mêmes contenus selon le canal choisi. Et vous ne choisissez pas le même canal selon le contenu à diffuser. Ces deux points sont donc indissociables.

  • articles de blog (blogging),
  • e-book,
  • livres blancs,
  • infographies,
  • etc. 

8 – Mesurer vos performances web

Analysez les données grâce aux indicateurs de performance !

Vous avez établi une stratégie sur le net et celle-ci est désormais déployée. Il vous faut à présent analyser les datas grâce à des indicateurs de performance.

Définissez les KPI (Key Performance Indicator) qui vous permettront de mesurer efficacement vos performances. Il en existe beaucoup, vous devez donc bien les choisir. 

On peut citer :

  • Le trafic généré sur votre site Internet ; 
  • Le taux de conversion ;
  • Le ranking SEO (référencement naturel);
  • Le taux de clic ;
  • Le temps passé sur le site ;
  • Le ROI (Retour sur Investissement).

N’attendez pas pour analyser les données, car elles vous fournissent des enseignements essentiels sur ce qui fonctionne ou pas.

Vous savez désormais comment construire une stratégie digitale. C’est à la fois un travail d’introspection sur votre entreprise, et d’observation du marché, des opportunités, des cibles et des concurrents.

Un travail qui portera ses fruits s’il est bien effectué !

Les points-clés à retenir :

  • Analysez vos forces et faiblesses, ainsi que les opportunités et menaces.
  • Définissez vos objectifs et cibles pour décider des actions à mettre en place.
  • Surveillez vos performances pour ajuster votre stratégie globale si besoin.

Gestion de crise sur les réseaux sociaux

Comment gérer une crise sur les réseaux sociaux ?

69 % des entreprises ont connu une crise au cours des 5 dernières années et 29 % n’ont pas d’équipe de gestion de crise.

La gestion de crise est un sujet sensible qui n’est pas toujours bien maîtrisé par les entreprises.

Et le plus souvent, les crises sont même totalement ignorées du plan de communication.

Pourtant, les sujets susceptibles de déclencher une crise sont multiples :

  • Réputation,
  • Image de marque,
  • Politique,
  • Environnementaux,
  • Sociaux…

D’autant plus qu’en fonction des entreprises, elles peuvent également être liées à une personnalité qui représente l’entreprise, démultipliant les facteurs et les risques.

Un exemple récent et relativement parlant est celui de l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Goshn. En étant lui-même au cœur d’une crise, c’est la réputation même de Renault qui est engagée.

Votre entreprise est exposée sur les réseaux sociaux. Elle est donc vulnérable aux attaques des internautes.

Crise et e-réputation sont intimement liées

L’image de marque est devenue une force commerciale à part entière.

Aujourd’hui les internautes :

  • Donnent librement leurs opinions,
  • Laissent des avis sur les moteurs de recherche,
  • Ou n’hésite pas à interagir directement avec une entreprise…

Alors, il est plus qu’indispensable de maîtriser son e-réputation.

Par exemple, des grandes entreprises comme la SNCF ou Orange sont régulièrement interpellées sur Twitter pour être critiquées sur la qualité de leur service. Il est alors crucial de réagir au plus vite afin de ne pas laisser s’envenimer une critique.

En effet, une crise part généralement d’une simple étincelle lancée par un internaute mécontent qui ensuite se propage très rapidement sur les réseaux sociaux.

Reconnaître la crise

Une crise est survenue et vous ne pouvez malheureusement rien y faire.

Internet fait la loi, il faut s’adapter.

Votre équipe vous a remonté qu’une crise a éclaté ?

Peu importe votre niveau de préparation, il y a de fortes chances qu’un ou 2 posts sur les réseaux sociaux ne vont pas suffire pour clamer cet engouement.

Une chose est sûre, vos clients et prospects attendent de vos nouvelles quel que soit le moment de l’année. Même pendant les vacances, vous devez être en mesure de réagir rapidement en cas d’urgence.

Alors, commencez par publier quelques messages humbles et informatifs pour vous donner le temps de mettre en œuvre le reste de votre plan de communication de crise.

Par exemple, avouez qu’il y a peut-être un problème et communiquez sur le fait que de plus amples informations sont à venir.

Évaluer l’intensité de la crise

Vous venez de gagner un peu de temps.

Maintenant, évaluez la gravité de la crise. Si vous faites face à plus de 1 000 mentions en 24 h et que le nom de votre entreprise, lié à la crise, dans ce cas, l’ampleur de la crise est de taille.

Exemple de Nike (source 20 minutes)

Parmi les exemples de communication de crise particulièrement réussis sur les réseaux sociaux, l’on peut citer Nike.

En effet, suite à l’annonce de leur nouvelle égérie, le joueur de football américain Colin Kaepernick, de nombreux internautes ont manifesté leur mécontentement en se filmant en train de brûler leurs chaussures Nike.

Pour répondre à cette polémique, Nike a simplement diffusé une information  “How to burn our products safely”, c’est-à-dire “Comment brûler nos produits en toute sécurité”.

Évidemment, tout le monde ne peut pas se permettre ce genre de réaction.

Quoi qu’il en soit, commencez par diffuser votre réponse sur le canal de communication d’où la crise est partie.

Soyez toujours cohérent quel que soit le support : médias sociaux, plateaux télé, communiqués de presse…

En effet, la cohérence du message assure sa crédibilité et votre conviction.

Parmi les autres conseils utiles et simples à mettre en place :

  • Prenez le temps de préparer vos réponses, ne surréagissez pas,
  • Ne méprisez jamais la personne à qui vous vous adressez, quelle que soit la teneur de son message,
  • Ne supprimez pas les commentaires négatifs ou qui vous dénigrent,
  • Préférez l’empathie et l’écoute,
  • Si certains clients vous défendent, remerciez-les,
  • Évitez les réponses ironiques, allez à l’essentiel de façon précise et concise.

Après la gestion de crise ?

La crise est terminée, on peut enfin souffler ?

Pas encore !

Il est essentiel de faire un bilan de vos actions.

Il est donc impératif d’analyser cette crise avec une série d’indicateurs :

  • Quelle a été l’ampleur de la crise ?
  • Combien de retombées ?
  • Quel a été l’élément déclencheur ?
  • Comment ont été perçues vos réponses ?

Autant de questions auxquelles vous devez répondre.

Ainsi, vous allez améliorer vos dispositifs, perfectionner le fonctionnement de la cellule de veille et l’élaboration des messages de communication.

Conclusion : concilier communication de crise et réseaux sociaux

La gestion de crise relève d’une véritable stratégie qu’il faut commencer à penser au sein même de votre plan de communication global.

Les réseaux sociaux sont des canaux privilégiés et indispensables pour être transparent auprès de votre audience.

Pour réussir l’alliance d’une stratégie de communication de crise et l’utilisation des réseaux sociaux, mettre en place une veille.

En veillant ainsi sur tout ce qui est dit de vous, vous avez une vue globale et en temps (quasi) réel, sur :

  • La perception de votre image de marque par votre public
  • Le nombre de mentions par jour sur vous ou l’un de vos produits
  • La tonalité des propos sur vous ou vos produits…
Durée vie d'un article sur les réseaux sociaux

Durée de vie d’un article sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux offrent aux contenus une durée de vie plus ou moins longue et de ce fait, ils ont une nette incidence sur leur production. Certains réseaux sociaux vous demanderont de créer du contenu régulièrement pour maintenir votre visibilité et accroître votre communauté.

Sur Facebook et Twitter les contenus ont une durée de vie relativement courte quand on considère le fil d’actualités qui évolue rapidement en fonction des contenus partagés. On peut en dire de même avec LinkedIn qui emprunte les mêmes voies que Facebook dans le B2B, mais le réseau professionnel offre encore à ce jour une visibilité intéressante.

Ce qu’il faut retenir en définitive, c’est qu’il est nécessaire de produire beaucoup de contenu et le partager, pour gagner en visibilité et faire vivre son business sur internet.

Durée de vie d'un article sur les réseaux sociaux

Le succès des réseaux sociaux

Le succès des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ne sont plus un phénomène de mode, mais bien une habitude auprès de leurs utilisateurs. Avant considérés uniquement comme un moyen de communication et d’échange par les entreprises, ils sont devenus aujourd’hui un outil essentiel de la gestion de la relation clients : fidélisation, acquisition de nouveaux clients, SAV… Un changement qui s’explique notamment par leur performance sur les mobiles.

À l’ère des réseaux sociaux, Facebook domine le secteur en proposant un compte à 85 % des internautes dans le monde (hors Chine). Cela démontre la capacité de Facebook à fidéliser ses membres malgré la concurrence croissante.

YouTube suit en deuxième position, avec Facebook Messenger sur la 3e marche du podium. WhatsApp, Instagram et Twitter sont également des prétendants décents et se placent juste derrière le top trois.

Un nouveau rapport montre que de nombreux services de messagerie, tels que Snapchat, sont en réalité populaire au sein de certains marchés et données démographiques. Cela est surprenant puisque ces plates-formes affichent un faible niveau dans l’infographie ci-dessous.

En ce qui concerne les applications de messagerie, il existe un lien étroit entre Facebook Messenger et WhatsApp. Alors que Facebook est en tête du nombre de membres, WhatsApp voit plus d’utilisateurs mensuels. Snapchat arrive en troisième position, mais ne connaît pas beaucoup de succès en Amérique du Nord, en particulier chez la génération Z.

Le rapport montre également que Facebook, YouTube et WhatsApp sont les plates-formes les plus régulièrement utilisées : le divertissement et la messagerie, respectivement.

Les autres conclusions de l’étude incluent :

  • La majorité des usagers de YouTube sont des visiteurs qui ne se sont pas connectés à leur compte ou qui ne sont même pas membres en premier lieu.
  • La plupart d’entre eux ont entre 16 et 24 ans.
  • Le groupe d’âge entre 16 et 24 ans est également plus susceptible d’être actif sur Instagram que les 55 à 64 ans